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Anne MILLET

musicienne et écrivain

Je suis née bilingue, parlant français et musiques. Musiques plurielles.

J’ai grandi dans ces 2 langues, sans jamais pouvoir choisir entre l’une et l’autre. Utilisant l’une et l’autre pour tous mes besoins d’expression.

J’ai appris le piano en leçons, la guitare en cachette, la flûte à bec parce que c’était pratique, j’ai exploré les carillons, les tambours, la flûte traversière pour voir, l’accordéon diatonique pour faire danser la scottiche ou les cercles circassiens, la flûte irlandaise pour voyager, le chant pour associer les 2 langues, la direction de chœur et d’orchestre pour agrandir mon instrument et ne pas m’ennuyer.

J’ai rencontré Bach et Haendel,. Michèle Bernard et Allain Leprest. C’était comme si je les avais toujours connus.

J’ai passé des heures d’enfance à apprendre à jouer et chanter par cœur des milliers de chansons, Brel, Barbara, Brassens, Moustaki, Reggiani, Greco, Le Forestier… ça faisait travailler mes doigtés, ça nourrissait mon âme de mots divins.

J’ai passé ma jeunesse à jouer et apprendre par cœur des chansons de Tachan, Escudero, Bénin, Bertin, Catherine Sauvage, Gérard Pierron, Ferrat, j’ai compris alors que la chanson pouvait être aussi en résistance, faire bouger les cœurs, bousculer les opinions.

J’ai appris plus tard que J. Dassin et C. François pouvaient aussi mettre de la joie et de la pétillance, donner envie de chanter ensemble et de danser aussi.

Aujourd’hui, j’écris des chansons, j’écris des poèmes, j’écris des textes, j’écris des livres, j’écris de la musique, je fais des photos.
Aujourd’hui, je joue de la musique avec une chorale, avec des enfants de maternelle, avec des élèves en conservatoire. J’en fais aussi avec des bébés prématurés, avec des enfants autistes, avec des personnes en fin de vie, ou atteintes de maladies invalidantes. J’en fais avec ceux qui n’ont pas de mots pour dire.

Aujourd’hui je chante mes chansons parce que j’ai finalement toujours voulu faire ça.
Parce que c’est quand j’écris mes chansons que je me sens dans ma vie.
Parce que je ne peux pas faire autrement que les écrire.
Parce qu’il faut forcément les donner à entendre, qu’elles aillent trouver seules leur chemin d’oreilles.

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